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samedi 5 septembre 2009

Les Zidane et Méziane Idjerouidène une amitié bien de chez nous



Le premier joue au ballon, et est une star mondiale. Il a eu tout dans sa vie de footballeur. Il a n’a arrêté qu’après avoir tout démontré. Citoyen français modele, n’empêche que ses origines kabyles, il les a toujours assumées, revendiquées même.

Les Kabyles se croient souvent gagner des centimètres de plus en pensant à lui. Le second est tout aussi Kabyle. Diplômé dans le secteur de l’aviation, il est en train de grandir dans les airs. Difficile en faite de dire qu’il est porté par Aigle Azur, tellement son génie pour porter toujours plus haut cette entreprise familiale se conjuguent à la réussite du vol ascendant entrepris par la compagnie.

Il en est le directeur général, la vingtaine non encore épuisée S.V.P ! A eux deux réunis, ils forment un spécimen de réussite dont les Kabyles tirent une grande fierté. Pas de doutes pour ces derniers : pour Zidane, c’est l’honneur kabyle qui a réagit face à l’italien Matérazzi. C’est aussi le même sentiment qui a poussé Idjerouidène à faire « parler » ses avions en kabyle.

Le plus beau : Ils sont tous deux amis, se sont noués des liens en familles, une amitié bien de chez nous quoi ! Ils sont du rang de la Jet sept mais n’ont rien perdu du rétroviseur. « Mais vous imaginez Zidane balancer un «Azul!» à Ronaldo ! Que du plaisir pour les Kabyles Ya boreb ! Une pensée aussi à Idir, et Rachid Kaci qui se permet également des «Azul » à Sarkozy…

Aït Argane : Un village en souffrance

Aït Argane est un village comptant parmi les bourgades ayant une densité importante en terme de population dans la commune d’Agouni Gueghrane située à 30 kilomètres, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Le village est resté pendant des années prisonnier de l’enclavement, mis à part une salle de soins, l’école primaire, aucune infrastructure étatique n’est venue soulager le quotidien difficile de la population de ce village, et ce depuis toujours. “Ici, les citoyens sont livrés à eux-mêmes”, nous dit un résidant du village.

Les quelques fourgons de transport qui assurent la liaison entre Aït Arguane et le chef-lieu de la commune sont loin de satisfaire toute la clientèle. Ceux qui paient lourdement cette insuffisance sont, sans nul doute, les lycéens et les lycéennes qui se déplacent chaque jour au chef-lieu de la commune des Ouadhias (lycée de Ouadhias), distant de plus de 10 kilomètres.

Idem pour les collégiens du village qui suivent leur scolarité au chef-lieu ou à Ouacif (commune voisine), “ici nos enfants parcourent le trajet qui sépare la maison et l’établissement à pied”, nous dit un père de famille. La faute à qui ? Les moyens de transport (ramassage scolaire) fait défaut, surtout les lycéens qui n’ont pas cette commodité, ce qui laisse les élèves arriver plusieurs fois en retard.

En matière d’eau potable, d’assainissement, le village a connu un retard considérable dans son développement. Les citoyens sont livrés à eux-mêmes, surtout que l’APC est encore dans une situation de blocage depuis plus de cinq mois.

Mouloud Zerbout

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