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samedi 31 octobre 2009

Meksa : 21 ans déjà !

Cette fois, le travail est plus modernisé avec l’introduction du piano, de la guitare basse et de la batterie. Avant de s’arrêtr, l’enfant de Mira produira, en 1982, “Amnekcham” et se consacrera à son travail d’information. Il décidera, par la suite, de revenir en registrant l’album qu’il n’aura pas le temps mettre, de son vivant, sur le marché puisque le destin en décidera autrement. En effet, Abdelkader Meksa enregistrera “Amaghar Azemni” contenant, entre autres, “Ayelli” et “Tamila” en juillet 1988, quelques mois à peine avant sa disparition tragique...

Sinistre fut le 31 octobre 1988 pour la culture kabyle, et pour cause ! Abdelkader Meksa disparaissait, en effet, dans un tragique accident de la circulation en France alors qu’il n’avait que 34 ans et qu’il venait d’enregistrer son 4e album “Amghar Azemni” signant ainsi son retour sur la scène artistique après un silence qui a duré depuis la sortie de son album “Amnekcham” en 1982.

L’enfant de Mira (Ath Djennad) commence sa carrière comme comédien à la Radio Chaîne II avant de se lancer dans la chanson. D’ailleurs, la première, Loundja, eut tout de suite un grand succès : c’était en 1973. Deux ans plus tard, Abdelkader Meksa Bouclera son premier album qui contient, justement, Loundja et d’autres titres qui ont eu énormément de succès tels que Assif Assif, Anzar et Tafsut : en tout, cet album contient huit chansons.

Deux années plus tard, Meksa reviendra avec un deuxième album, intitulé “Messinissa” et contenant également Zelgoum, Tagrawla, Arzaz t-tzizwa et Tafunast Igujilen. Cette fois, le travail est plus modernisé avec l’introductin du piano, de la guitare basse et de la batterie. Avant de s’arrêtr, l’enfant de Mira produira, en 1982, “Amnekcham” et se consacrera à son travail d’information.

Il décidera, par la suite, de revenir en registrant l’album qu’il n’aura pas le temps mettre, de son vivant, sur le marché puisque le destin en décidera autrement. En effet, Abdelkader Meksa enregistrera “Amaghar Azemni” contenant, entre autres, “Ayelli” et “Tamila” en juillet 1988, quelques mois à peine avant sa disparition tragique... D’ailleurs, à propos de sa mort, sa famille parle plutôt d’assassinat raciste.

En attendant, depuis la disparition de Meksa, l’ENTV n’a jamais daigné passer ses enregistrements pourtant diffusés de son vivant : Pourquoi ? Pire encore, à sa mort, seules les revues Actualités de l’émigration et Révolution africaine lui ont rendu hommage en novembre 1988.

Amastan S.

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