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vendredi 7 octobre 2011

JSK Hannachi balise le terrain pour les Qataris : «La JSK n’est pas à vendre !»

Le bras de fer entre le RCD et le président de la JSK Hannachi est loin de connaître son épilogue.

En effet, après la sortie d’avant-hier du député Aït Hamouda, qui n’a pas été avec le dos de la cuillère, pour traiter le premier responsable du club le plus titré, de tous les noms d’oiseaux, ce fut au tour de Hannachi de convoquer hier une conférence de presse. Cependant, le boss des Canaris qui devait saisir l’occasion de répliquer à son détracteur, s’est voulu très limité sur le sujet. «Aujourd’hui, on aurait aimé discuter sur la situation du club, mais malheureusement, nous sommes dans une région ou la politique se mêle et cela fait qu’il est difficile de travailler. En somme, c’est la JSK qui est pris en otage. Je trouve ça vraiment malheureux et je ne m’étalerai pas davantage sur ce point. La JSK n’a jamais rejeté personne et les portes du club sont toujours grandes ouvertes pour ceux qui veulent travailler», dira Hannachi avant de poursuivre : «Moi je fais du sport, donc je n’ai pas à répondre si ce n’est pour dire que c’est un idiot «utile» qui est capable de tout et qu’il n’ y a rien de vrai de tout ce q’il a raconté. Je signe et je persiste pour dire que la JSK n’a pas reçu la moindre subvention de l’APW durant les saisons 2010/ 2011 et 2011/2012». Invité à s’expliquer sur les autres accusations portées à son encontre, Hannachi a promis de revenir sur la question la semaine prochaine dans une conférence de presse. «Je n’en dirais pas plus aujourd’hui, mais je tiendrai la semaine prochaine une conférence de presse, pour revenir sur ce sujet dans les détails, a confié Hannachi, qui enchaînera sur la mauvaise passe que traverse son équipe et qui serait, selon lui, derrière les critiques dont il fait l’objet.

L’équipe doit vite réapprendre à gagner !

«Pour le moment, il est urgent d’assurer une bonne préparation pour l’équipe, afin qu’elle réapprenne à gagner et dépasser ce passage à vide qui est derrière les criques dont je fais l’objet actuellement. Je sais que lorsque l’équipe enregistre de bons résultats, personne n’ose dire quoi que ce soit», précise le président Hannachi avant de poursuivre : «C’est vrai que la JSK traverse une crise. Nous avons fait un bon recrutement et nous avons un staff technique étoffé, mais les résultats ne suivent pas. Les raisons sont liées à la fatigue, car ça fait trois ans que les joueurs n’ont pas bénéficié de repos. Nous comptons d’ailleurs faire l’impasse sur la prochaine édition de la coupe de la CAF. J’ai déjà fait un petit sondage sur la question et il en ressort que personne ne veut de cette compétition. Nous allons récupérer les 2, 7 milliards, mais nous continuons à payer sur le terrain les séquelles engendrées par notre participation en coupe de la CAF».

Ighil a toute notre confiance

Répondant à une question sur les relations entre les dirigeants et les membres du staff technique, Hannachi les a qualifiées d’excellentes. «On se voit tous les jours au niveau de ma résidence, mise à la disposition du club gratuitement, et tout se passe à merveille», confie-t-il. S’agissant de l’entraîneur du club kabyle, le boss dira d’emblée qu’Ighil est connu pour sa compétence. «Toute la région le voulait et on ne peut qu’être heureux de l’avoir parmi nous. C’est quelqu’un qui connaît son métier et qui fait du bon travail. La JSK a perdu des matchs, mais nous ne le lui avons jamais reproché. Et cela est une preuve de confiance. Je sais que le travail qu’il est en train de faire va finir par payer. Nous allons récupérer les internationaux et les joueurs blessés, ce qui fera que l’équipe sera plus forte.
Le déclic se fera face à l’AS Khroub», ajoutera-t-il. Il a annoncé, par ailleurs, la tenue de l’assemblée générale ordinaire pour le lundi 17 octobre et l’AGEX pour le 30 du même mois.
«Nous allons tenir une AGO le 17 octobre prochain où il sera question de présenter les bilans moral et financier de la saison 2009/2010 et une AGEX le 30 du même mois pour les bilans de la saison 2010/2011», dira à ce propos le président avant d’aborder le volet disciplinaire : «Nous avons pris une décision de sanctionner les contestations de décisions envers les arbitres. Le club a été pénalisé et désormais tout joueur fautif devra s’acquitter d’une amende de 50 millions de centimes», révélera Hannachi.

«Zarabi a mis la barre très haut»

Questionné sur l’intérêt que portent certains investisseurs étrangers, dont les Qataris, à la JSK, le président Hannachi a répliqué : « Je n’en ai eu vent que dans la presse, mais ce que je dirai, c’est que tout investisseur est le bienvenu et que nous sommes disposés à discuter toutes les questions liées au sponsoring et les conventions dans le cadre d’un partenariat, mais il est exclu de vendre la JSK».
Revenant sur les discussions avec le défenseur Zarabi, Hannachi estime que ce dernier a mis la barre très haut. «Zarabi a mis la barre très haut. La somme exigée est faramineuse. Les discussions se poursuivent toujours et si Zarabi qui est au chômage veut jouer à la JSK, il sera estimé à sa juste valeur».

«Les tricheries de la commission de discipline doivent cesser»

Concernant la gestion de la ligue professionnelle, Hannachi estime que jusque-là, elle est mauvaise, mais sans pour autant brusquer son premier responsable Mahfoud Kerbadj : «Beaucoup de choses se sont passées, dont le huis clos infligé à la JSK face au MCA, mais je me suis abstenu de faire des déclarations. Ce que je peux dire, c’est que le constat après les quatre premières journées de championnat, est très mauvais pour la suite du parcours. Les tricheries de la commission de discipline qui a truqué des rapports doivent cesser. Elle a été placée par la FAF et elle est présidé par Haddadj qui n’est autre que l’ex-président de la FAF. Les choses doivent vite changer afin de permettre un bon déroulement de la compétition dans un cadre transparent et loyal», a conclu Hannachi.

Salem Klari

Bu Tqordach, un nouveau feuilleton bientôt sur TV4

Le premier tour de manivelle pour la réalisation d’un feuilleton en kabyle intitulé Bu Tqordach et qui sera diffusé sur la chaîne amazighe «TV4», a été donné mardi dernier à l’auberge de jeunesse d’Azeffoun.

Comportant 15 épisodes et réalisé par Harhar Hamid, le scénario du feuilleton a été écrit par Ali Naït Kaci. L’histoire raconte des faits sociaux avec un air de comédie. En effet, cette nouvelle série tourne autour d’une question importante qui présente un phénomène que vivent beaucoup de familles, il s’agit de la course que mènent les enfants, usant de diverses astuces auxquelles, pour s’accaparer de la pension héritée par leur mère de son défunt mari.


Ferroudja, la mère, partage sa pension avec ses deux fils, Ahmed et Hamid, mariés et chefs de familles, qui vivent sous le même toit avec elle. Le scénario raconte que l’intimité de ces deux familles n’est assurée que par un rideau, ils se partagent la même cuisine avec leur mère. Ferroudja est prise, mensuellement à tour de rôle, par ses deux fils et leurs familles, de même que pour la perception de la pension.

Et voilà que son fils Hamid, qui pour des raisons pécuniaires, en un mois exceptionnel, décide de solliciter son frère afin de lui prolonger le délais de séjour de sa mère, chez lui, pour faire le cumul de la pension convoitée. L’autre fils de Ferroudja ne cède pas à la proposition faite par son frère, plus que ça, il lui aussi propose un marché, celui de gagner un match de foot. Sur le terrain, les rivalités se dessinent et chaque partie complote pour l’emporter. Une autre compétition, à laquelle Hamid et Ahmed participent, est entamée, il d’agit de la recherche d’un bijoux égaré.

En fait, Ahmed, qui se charge de la corvée régulière de jeter les ordures ménagères, dépose les sachets momentanément pour s’enliser dans un bureau de tabac. En apprenant, par sa femme, qu’un bijoux de valeur s’était égaré par inadvertance, Ahmed retourne et reprend les sachets déposés, en fouillant dans ces derniers à la recherche du fameux bijoux, il constate que beaucoup de gens faisaient la même chose que lui, c’est alors, qu’aussitôt alertées, sa femme et sa fille se déguisent en hommes et sortent pour entreprendre une inspection générale des sachets, à l’abri des regards. Cette scène a engendré l’étonnement de la belle sœur d’Ahmed, qui dit à ce dernier que sa famille devient folle. Dda Mohand est devenu très nerveux, sa femme agacée par son comportement le persuade d’aller chez un psychiatre. Hamid, de passage dans un café du coin s’empare d’un plateau d’œufs, destiné à être offert comme présent à une famille qui venait d’avoir un nouveau né, et se dirige vers la cuisine, cela en sachant que ce dernier appartenait à son cousin. C’est ainsi qu’un jour, une grande surprise, que Hamid attendait, bouleversera tout les liens entre les familles. C’est à partir de là que toute une série de gags sera entamée et prendra de l’ampleur. De là est tiré l’intitulé de cette série « Ah ya Chberdou ».


Il est à rappeler que le réalisateur de cette nouvelle série qui va enrichir la production cinématographique en kabyle, n’est autre que Hamid Harhar. Ce feuilleton n’est pas le premier produit de ce dernier, Harhar a été auteur de plusieurs réalisations dont nous citerons un allé simple, prison de femmes, Yasser Arafat et Ali Zamoum se souvient, comme portraits, il a également réalisé une quarantaine de documentaires et de grands reportages sur l’Irak, la Syrie, l’Egypte, la Jordanie,… etc. Hamid Harhar a aussi réalisé Ensablement des voies ferrées, qui a reçu le 1er prix international du PNUD en Egypte pour le compte de la SNTF Algérie, Haltou hala, une série télévisuelle de 30 numéros de 26 minutes chacun, ainsi que deux autres séries de 20 épisodes intitulées respectivement Yak Nirak et Ahlil Ahlil entre autres.

Quant au scénariste du nouveau feuilleton suscité, M. Ali Naït Kaci, en l’occurrence, qui fut auteur compositeur interprète, depuis les années 80, et comédien de théâtre radiophonique toujours en activité. Parmi ses produits, Idh Was (15 parties), Thid Yanin n’alie dh ouali (6 parties), Thayri Et Khidas (pièce théâtrale en 4 parties), Yak Nighak et Ahlil Ahlil (séries humoristiques télévisuelles de 20 parties chacune), ainsi que ce nouveau feuilleton en cours de réalisation (Bu Tqordach).

Il est également producteur et animateur de plusieurs émissions radiophoniques (variétés culturelles et sportives). Il est à noter, enfin, que cette nouvelle série Bu Tqordach, «le rusé» sera un produit nouveau qui va enrichir le champ culturel kabyle léthargique depuis des années.

Rachida Selmani

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