Publicité

AdSense

dimanche 9 octobre 2011

Le parti d’Amara Benyounes se positionne en vue des prochaines législatives

A huit mois des élections législatives, la scène politique commence à s’animer. Ce samedi, l'Union des démocrates républicains (UDR) a tenu un conseil national au siège de l’UGTA à Alger. Son président, Amara Benyounes, a affirmé avoir décidé de participer aux prochaines élections législatives de 2012. Selon lui, les dispositions du nouveau projet de loi sur les partis politiques ne constitueront pas un frein aux ambitions du parti.
Amara Benyounes s'est exprimé sur de nombreuses questions d'actualité, dont celle relative aux réformes décidées par le président de la République en avril dernier. Il a fait remarquer qu'aucune réforme n'a encore été adoptée par l'Assemblée populaire nationale (APN) jusqu'à maintenant. Il s’est également prononcé sur la question de l’ingérence de l’administration dans la gestion des partis politiques. « Ce n'est pas au ministère de l'Intérieur de gérer la relation entre le parti et ses militants », a‑t‑il dit. Concernant la question du nomadisme politique, cet ancien cadre du RCD a tranché : « l'élu n'a de compte à rendre qu'à ses électeurs ».
Le patron de l'UDR s'est prononcé pour un mode de scrutin à la proportionnelle nationale intégrale. Concernant la surveillance des élections, M. Benyounes a souligné qu’un parti avait besoin de 60 000 militants pour surveiller efficacement les urnes. Or, selon lui, aucun parti ne possède autant de militants. Il préconise un accord entre les partis pour lutter contre la fraude.
Abordant la question de la révision constitutionnelle, Amara Benyounes s'est dit contre la Constituante mais il a plaidé pour un référendum. M. Benyounes, qui a soutenu la candidature de Bouteflika en 2004 et 2009, s’est dit « convaincu » que « les propositions de Bouteflika protégeront le caractère démocratique et républicain de l'État algérien ». « Ceux qui demandent la constituante, ce sont les partis ayant participé à Sant’Egidio », a‑t‑il rappelé. Pour lui, beaucoup ont tendance à oublier que la menace intégriste existe toujours. « Nous avons vaincu le terrorisme militairement et j'espère qu'on va le vaincre politiquement », a‑t‑il indiqué. M Benyounes a regretté l'existence d'une « certaine lâcheté » de la classe politique s'agissant du terrorisme.
Amara Benyounes a souligné que les manifestations de janvier ont prouvé l'échec, aussi bien de l'opposition que des partis de l’Alliance présidentielle, à mobiliser les Algériens. D'où, a‑t‑il insisté, la nécessité de l'émergence d'une nouvelle classe politique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

AdSense