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mercredi 30 septembre 2009

Le parti d’Aït Ahmed fête son 46e anniversaire : Le FFS, de la lutte armée à Karim Tabou

Il suffit de peu pour que l’on réalise toute la résignation des partis traditionnellement ancrés en Kabylie. Comme le FFS, né d’une lutte armée menée par la Wilaya III historique contre le régime dictatorial de Ben Bella en 1963, dès lors, l’espoir était permis parmi les Algériens qui attendaient plus de liberté, d’épanouissements après la guerre de libération. Le rêve trahi, les regards se sont braqués vers Hocine Aït Ahmed et ses amis du FFS, nonobstant la création du PRS de Boudiaf et les autres tentatives oppositionnistes menées par des personnalités nationales. La Kabylie était désignée pour mener le combat !

L’espoir suscité par le FFS était telle une lueur dans un univers noirci par une dictature sans foi ni loi. Les principes révolutionnaires d’une Algérie libérée des jougs coloniaux, traînés dans la boue, une force d’opposition structurée était envisageable, même si elle est frappée d’interdiction d’activités, d’autant plus que les appétits des différents clans s’ouvraient pour la prise du pouvoir quitte à le faire avec la force.

Les militants ou les premiers martyrs de la démocratie de 1963 ont ouvert, dans le sang, la voie pour un combat de longue haleine, même si aujourd’hui, leur sacrifice semble être vain, vu les différentes prises de positions de leurs héritiers au sein du vieux parti de l’opposition. Cette défection commençait en réalité dès les événements de 1980. La naissance d’un mouvement culturel pour prendre en charg, d’abord la revendication identitaire et démocratique sonnait le glas de la main-mise du FFS sur toute revendication émanant, notamment de la Kabylie.

Les événements de Kabylie d’avril 1980 ont pu remodeler le paysage politique régional en introduisant la donne identitaire, même si le FFS l’a faite sienne depuis 1978, mais le MCB en a fait sa principale revendication et mission prioritaire pour toutes ses actions futures. La chape de plomb n’étant pas prompte à se briser, les Algériens réalisèrent quelques années après, soit en 1988, qu’une ouverture démocratique valait la peine d’être engagée. Le FFS n’étant plus l’unique interlocuteur de la région, une autre formation est mise sur pied par des militants venus de différents horizons, notamment du MCB et du RCD.

La création de ce parti a été ressentie comme une provocation. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, le FFS considère son frère ennemi comme un produit de laboratoire des services. Le semblant d’ouverture prônée par le pouvoir faute d’alternative fiable poussait les extrémistes religieux et le FIS à se tailler la part du lion dans les premières consultations pluralistes en Algérie. La répression ciblait le clan démocratique et les militants de gauche, les islamistes trouvaient en cette situation une bénédiction du pouvoir pour s’imposer contre leurs ennemis intimes ; les militants démocratiques de Kabylie.

Ce qui fut fait, l’armée décida d’interrompre le processus électoral pour ouvrir la voie aux alliances de tous genres. Réconciliateurs et thèses du “qui-tue-qui ?”, se coalisent avec le FIS, et de l’autre côté, les éradicateurs comme appui aux thèses du pouvoir.

Partis politiques de Kabylie, entre espoir et trahison

Décennie de terrorisme, la représentation politique partisane en Kabylie semble entamée sa décadence. La déconfiture des partis en Kabylie après tant d’espoir suscité est la résultante d’une gestion chaotique. Démissions en cascade, prises de positions contre nature, soutien aveugle soit au pouvoir, soit aux islamistes, déphasage de la réalité de la rue kabyle, une situation qui augurait des lendemains incertains. Il suffit que la Kabylie se réveille après l’assassinat de Matoub Lounes pour que les partis "kabyles" se "retirent" du jeu. Le Printemps noir serait le meilleur exemple pour dire toute la décrépitude de ces formations. La naissance d’un mouvement politique basé sur une structure sociale traditionnelle a balayé d’un revers de la main une existence de presque 40 ans pour le FFS et de 20 ans pour le RCD.

L’apparition de cette structure politique est tombée comme un cheveu dans la soupe de "nos" formation respectives.

Cette décadence n’est pas sans résultat sur la représentation partisane régionale. Ainsi, de nouvelles revendications prônant la prise en charge du problème kabyle sont assumées, à l’image de la revendication autonomiste recommandée par le MAK de Ferhat Mehenni, d’autres formations en gestation verront peut-être le jour.

Le FFS qui commémore son 46e anniversaire n’est pas loin de cette logique.

Lui qui est né d’une insurrection armée se retrouve aujourd’hui à gérer des défections internes provoquées essentiellement par le mauvais choix de représentation à l’intérieur de la maison FFS.

Syphax M.

3 commentaires:

  1. POURQUOI VOUS BOYCOTTER LA MARCHE DU 9 FEVRIER ESPECE DE KABYLE DE LACHES. VOUS ETES CONTRES OU POUR LE SYSTEME ESPECE DE RACAILLE DE MARABOUTS DE MERDE

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  2. vous etes vraiments des THAHNAS- l'histoire vous condamnera- vous avez peut etre oublier quand vous avez été à saint -egidio ?



    c'était le jour de 11 janvier 1995 quand des partis politiques algériens (FIS, FFS, FLN, Ennahda, MDA, PT, JMC) et la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme signent ensemble un Contrat National de sortie de crise à Rome avec la communauté chretienne de Saint égidio ,, ces partie politiques exigent la création d'une commission d'enquête sur les violences perpétrées en Algérie ,, boualem Benhamouda, le nouveau secretaire general du FLN , a estime en effet, dimanche 21 janvier, a Alger, que cette alliance elaboree sous l'egide de la communaute catholique de Saint'Egidio, etait "depassee par les evenements",l'election presidentielle du 16 novembre ayant introduit de
    nouveaux elements. L'eventuel retrait du FLN de la coalition romaine dependra de son comite central, qui doit se reunir le 28 fevrier. Malgre cela, et malgre le ramadan debute dimanche, en Algerie le climat de violence continue avec des attentats meurtriers a la voiture piegee et une serie d'accrochages a alger,,, Les Algeriens redoutent de vivre un nouveau ramadan sanglant, cette periode etant jugee propice au djihad par les groupes islamistes par contre les autorites,et pour la premiere fois depuis 1992, ont pris l'initiative de de lever pendant juste le ramadan le couvre-feu impose dans dix départements ( wilya ) du centre-nord de l'Algerie, dont la capitale, de minuit a 4 heures
    et cela ,, on peut le comprendre comme un geste que l'algerie est en forme et y a rien qui se passe dans notre pays ,, vous vous qui se reunissent avec la communauté de saint egidio restez avec les Romains

    alors si vous vous souvenez de cet évenement ,, que pensez vous de cette réunion ?
    etes vous pour ou contre Saint Egidio ?


    VOUS ETES LA RACAILLE DES KABYLES ET LES MARABOUTS ON N'EN VEUT PAS. CASSEZ-VOUS

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  3. Ait ahmed est jaloux de toutes les personnalités politiques kabyles qui prennent des initiatives contre le pouvoir et qui vivent avec leur peuple ; car lui c'est un trouillard qui se cache derrière ses subordonnés qui prend la fuite en Suisse dés qu'il y a le moindre pépin ; c'est pour ça qu'il se dresse toujours contre les appels aux marches , sachez que votre temps est révolu , et que vous ne pigez rien de ce qui se passe au pays dans votre bled doré , fichez nous la paix et taisez vous une bonne fois pour toute car vous n'avez plus rien à dire

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