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dimanche 11 octobre 2009

Nnig Usennan de Boualem Rabia

Boualem Rabia est incontestablement l’un des auteurs les plus compétents dans le domaine amazigh. Un véritable spécialiste dans la traduction français-tamazight et tamazight-français.

Cela ne pourrait pas être un hasard si les réalisateurs de films en tamazight lui font souvent appel et lui font confiance pour l’écriture des dialogues à partir de scénarios rédigés dans les deux langues, française et kabyle.

Cet enseignant de français au lycée d’Azazga est très discret. Il écrit, traduit et produit, loin des lampadaires. C’est pourquoi, la parution d’un nouvel ouvrage de cet écrivain est toujours un événement culturel dans la région de Kabylie et dans le milieu littéraire berbère.

Il a déjà publié un excellent ouvrage Florilège de poésie kabyle dans lequel il est allé puiser des poèmes du terroir kabyle. Puis, il en fait une traduction d’un très bon niveau. Le livre devient une référence en la matière. Un précieux ouvrage que les universitaires gagneraient à consulter et à lire régulièrement pour avoir une idée de ce qu’est un véritable travail de recherche.

Boualem Rabia est devenu, par cet ouvrage et par ses traductions ainsi que ses dialogues dans les films amazighs, une véritable référence en la matière. Au moment où on croyait que sa vocation se limitait uniquement à la traduction, même si la traduction est un art très difficile à maîtriser, voilà que Boualem Rabia rebondit avec un nouveau genre littéraire, celui de romancier.

Quand on sait combien le roman est le parent pauvre de la production livresque en langue amazighe, on ne peut que se réjouir de l’annonce de la parution d’un nouveau roman dans cette langue qui renaît de ses cendres depuis son introduction en 1995 dans le système éducatif. Boualem Rabia publie ainsi, un premier roman intitulé Nnig Usennan. Le roman est publié dans le cadre de la collection «Aru, études et textes amazighs» des Editions l’Odyssée.

Le roman est préfacé par Mohand Akli Salhi, enseignant au département des langue et culture amazighes de l’université de Tizi Ouzou.

Aomar MOHELLEBI

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